28/03/2014

Your skin makes me cry



J'ai cru comprendre aujourd'hui que le café n'est pas inflammable, j'ai failli m'échouer sur la plage amère des déceptions. Moi qui avait prévu de prendre feu a ton regard, de brûler jusqu'au dernier de nos jours pour mieux les vivre demain... J'ai sous la peau cette étrange sensation qui ne parle que de toi, et de cette musique perçante qui vente les méfaits des folies, les mauvaises fins des enfants pas sages.
Pourtant ce soir je suis d'humeur a signer tout les pactes du monde avec le diable. Et le premier ce sont tes ye
ux. J'ai sur le palais, le souvenir de ta peau, et chacun de mes pores déborde de toi. Et doucement, se promènent quelques vers a vélo sur le chemin oublié des amours sans débuts, et c'est une évidence: il s'agit la d'une tentative de persuasion.
Oui je me vend, oui je m'oublie, oui je me découpe pour une nuit, juste une, celle ou déguisée en une autre j'apparais ailleurs, je déambule toujours, je bois trop, je respire enfin, je rigole nue. Peut être dans l'eau, peut être dans la brume, mais toujours nue.
Au petit matin, je sais que tu seras la, au pied de ma porte, pour me rappeler que la liberté a un prix. Alors je fanerais, gentiment, morte pour toujours.
Le soleil se lève. La porte est ouverte. Ou est la fille au prénom
érotique?   


24.03.14

30/12/2013

SO BABY TALK TO ME, LIKE LOVERS DO.



Charlotte par Kate Barry. 


Il y a un jour où tout les mots brisent quelque chose de doux. Tout les mots, aucun sauf les miens. Et il me semble que c'est là bien cruel de punir chacune de mes pensées articulées par une vulgarité sans précédent. 
Janvier est un mois mort et pourtant, il y a toute une fanfare de merde bien réelle derrière. 
Alors Jeanne, étend un linge sur le sol moite, humide, du grenier; les insectes s'enfuient. Presque tous. Sauf un, qui lui grimpe sur les doigts, fins, de pianiste. Et lui vole sa virginité, tandis qu'elle se croit maîtresse de son vagin. Sur le linge, une tache rouge, et un corps mort, noir et blotti. 
Je répète: janvier est un mois triste. Comme ton putain de prénom. 

28/08/2013

Les photographies du mois d’août



Le pire d'écrire c'est de ne pas le faire:

Ce matin j'ai vu des clowns dans ma chanson tendre et écoeurante (j'y ai vu beaucoup de fautes d'orthographe? Cela m'a un peu chagriné). Le temps des adjectifs est fini, et je déteste formellement les accents, (certes bien moins que les vulgaires traits fins rouges des correcteurs soulignant mes mots déjà bien trop ridicules comme ça).
Je suis allée dans la cuisine, et les draps étaient tout froissés par la physique. Depuis que cela m'ennuie, la physique est tout les problèmes. Je ne comprends pas vraiment le journal, et au juste, qui le comprend? Je connais d'ailleurs une femme, qui a un nom de cheval, des dents de hérisson, un fémur d'australopithèque et et un orteil d'humour (quand je la voie). Elle est vilaine.

J'ai besoin de raconter des histoires et je crois me souvenir que ce matin tu es partis. Ce sera donc une histoire triste...






J'ai ouvert un cahier imperméable, et je n'y ai rien trouvé. Mais ça mon enfant, c'est de la médiocrité, ou peut être pire, une péninsule, mais avec ces pieds, je ne peux rien faire pour toi. Et il pleure, et il pleure. Je lui dis d’arrêter, et il arrête, juste pour me dire qu'il ne veut pas, et puis il pleure encore.  



07/01/2012

Ashes to ashes.

Amours, Avril/Mai 2011

C'est avec l'intention de te déguiser sous un souvenir faussé par la fumée que j'ose prononcer à nouveau ton nom. Que trop de fois j'ai dis sans vraiment le savoir.
J'ai attendu si longtemps qu'à présent il n'est rien d'autre que l'emprunte gracieuse d'une respiration, d'un souffle dans l'hiver froid des enterrés, des morts d'amour, rien d'autre que quelques syllabes misérables aux connotations douloureuses. Et sois sure que j'ai creusé pour mieux t'en vouloir, un fossé trop petit aux reves improbables, laissant dépasser toutes leur allure si charmante que tu as fais dégouliner jusqu'a l'ordre du chimérique par amour propre. C'est sur ces ruines que chaque dimanche, je piétine tes mensonges, tes rires et ta rancune. J'y dépose ces fleurs jaunes fannés, qui étaient dans les contes du vieil homme de la rue sombre, porteuses de grandes significations.
J'ai pourtant vendu chaque trace de toi, sur le marché des mémoires, aux vieux cons qui en voulait contre quelques repentirs de plus. Quelques unes, étaient, m'a t'on dit irrécupérables. Je veux bien croire que cela m'importe peu. Et que je viderais bientot, les entrailles de notre passé dans les égouts les plus proches. C'est pour éviter de te maudire, de te donner la raison et de m'estimer nostalgique.

Mi-octobre 2011.

28/06/2011

And so long, goodbye

Alyssa Monks.

Rien de bon nous attend la-bas. Nous savons la fin. Et ils peuvent dire bien forts que l'amour l'emportera, j'ai tendance a etre sourde lorsqu'il s'agit de mensonges. Sauf les tiens. Allons donc nous detruire de plein gres, imiter l'amitie courtoise et se distinguer par la parole. Pourquoi ne pas revendiquer l'heritage du monde, des instincts animaux.
Il est temps de se salir les mains. Ceci est tres serieux, ce n'est pas un de mes nombreux caprices. Il faut partir maintenant, ou rester pour toujours. Les naufrages nous attendent, les catastrophes et les morts anticipes. Alons nous eteindre, la ou les soleils glaces eclairent le coeur des hommes. La ou les batailles vaines se font a travers l'esprit.
La ou nous sommes plus qu'un simple adieu entre les valises lourdes de souvenirs. Et ceci etant dis, j'espere te revoir bientot.

I kissed you good bye at the airport.

02/06/2011

Ain't got no money, no cigarettes.


Que feras tu quand chacun de nous t'auras vide dessus des bouteilles de peintures mensongeres? Que feras tu quand tu seras le seul portant des couleurs, dans le paysage gris moderne. Combien de temps encore penses tu survivre entre les murs de l'ordre, de l'ennui, la ou les hommes ont pour nourriture les ideaux?
Lorsque tu auras lu chaque livre, que chaque photographie aura ete sacage par le regard. Ne te force pas a croire a l'infini, tout est tres restreint. Mais vois-tu, il existe des poisons intenses, des fleurs du mal guerrisant les maux a travers l'interdit. Et pour les laches comme toi, mon amour, il y a la fiction et les mondes internes.

16/05/2011

Alcools (G. A.)

  • L'érotomanie est une maladie du groupe des psychoses, construite autour de la conviction délirante que l'on est aimé par une personne.

  • La dysmorphobie ou dysmorphophobie est la crainte obsédante (à tort ou à raison) d'être laid ou malformé.

  • Le syndrome de Stendhal est une maladie qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d'oeuvres d'art. Ce syndrome, assez rare, fait partie de ce qu’on peut appeler les troubles du voyage ou syndrome du voyageur.

  • La démence est une réduction acquise des capacités cognitives suffisamment importante pour retentir sur la vie de la personne et entraîner une perte d'autonomie.

There's a campaign of hate.
Libertines

28/03/2011

Don't be a bad girl.

And choose life. Life. Life. Life.



All art is quite useless (Oscar Wilde- The picture of Dorian Gray)

22/03/2011

While the love songs are sitting on the green sofa.

I'd love to get to know you




Tout est perdu entre les murs des balades nocturnes, des echecs et des excès. Mais il existe un roman, où l'éloge des tourmentés est écrite en majuscules. Il y a un livre, ou les cris sont racontés, nos envies et nos regrets. Tout y est, deguisé sous une marge d'interprétation trop large.
Il y a l'espoir, la crainte et la compléxité raconté dans un seul bouquin. Le narrateur, un vieux musicien, ne mens jamais.
Il ne rigole pas souvent: "parce qu'il faut faire semblant". Il ne fais pas de folies, il leur donne avant une allure de banalité extrême.
Il ne se trompe point. Et sais-tu, il a dis que tu connaissais par coeur cette histoire. Il a dit que tu avais peur. Peut être a-t'il meme laissé échapper que tu étais lâche.


Mais l'important, c'est qu'il me tarde avril. Il me tarde de créer des arguments en faveur de l'existence de la liberté.

09/03/2011

They can't say we never tried.


Like a fool, I fell in love with you:
Assise sur un banc, il y a la resignation. Elle dit qu'elle aime la musique. Elle ne parle pas beaucoup. Juste assez, juste assez pour faire pleurer les passants en leur avouant la condamnation de leurs esperances.
Il y a ces enfants des temps froids, qui croient a ce qu'elle dit, la vicieuse, la triste femme. Elle dit qu'il faut sacrifier ses illusions.
Et ils hochent la tete, en disant que oui.


Oh don't believe them when they say,
that you don't get nothing for free.

07/03/2011

Pas aujourd'hui.

"Ce type-la, c'est connu, il a pas d' cœur. C'est un va-nu-pieds, un traîne-misère, y t'en fra voir de toutes les couleurs..."

03/03/2011

Paris mon amour. (Livre Collector)


Sans doute il faut composer des vers infinis, des mots elegants, nobles meme.

Mais tu le sais toi, que les personnages romanesques, font aussi mauvaise fin que les libertins. Je vais parier que tu te trompes, je te defi de perdre le defi. Paris et ces ruelles, aux odeurs etranges.

Les eloges s'evanouissent, parce qu'il en est ainsi. L'important, c'est que les temps d'avant sont morts, et que seul reste les cendres d'epopees etouffe dans les gouts ameres de cafes trop chers. L'important c'est qu'on a eu le train, qu'avec toi, je les ai attendu dans l'angoisse des hors la loi. J'ai monte les marches de l'amour propre dans tes mondes de beaute a l'echelle humaine. J'ai cru comprendre que la magnificience est un apprentissage, et non un melange de chromosomes, comme ils le disent par la bas. Sur les bancs salles des morts prematurees, j'ai connu les filles aux visages deja fannes, et aux coups de couteaux qui disaient que la vie etait belle. J'ai lu sur les affiches des rues pauvres, que l'amour existe, et que le sexe aussi. J'ai reecoute quelques chansons pretencieuses, et j'en suis sure a present: elles ne veulent rien dire. J'ai vecu la realisation de propheties perpetuelles, l'humiliation volontaire, et l'affection par correspondance.



Mais ce sont des mensonges. Derriere il y a des monstres, des aeroports et un soleil degueulasse qui fait croire que c'est beau. Ce n'est pas beau, c'est chiant et condamne d'avance. Tout cela, avec un sourire Francais.





LET ME STAND NEXT TO YOUR FIRE.

31/01/2011

Clé de Sol.

Deux hommes, un avec un chapeau. L'autre sans.
L'homme au chapeau pleure. L'autre non.
L'homme avec le chapeau vit les maux de l'amour. L'autre non.
L'homme sans chapeau se fait planter une aiguille dans le doigt. Il se vide d'air. Et tombe.

Etre ou ne pas etre un homme avec un chapeau.





Merde!

16/01/2011

Y'a des cigales dans la fourmiliere...


Je vais amplifier sans le vouloir vraiment, cette nuit de notre non-rencontre. Parce que c'était beau de te voir errer dans la cuisine sans comprendre le sens de mes mots. C'était beau de te voir, prêt à t'effondrer par terre d'abus insouciants. Tu ne réalises plus le français. Je peux, j'aurais pu te le dire, je te déteste.
Mais ce n'était pas envisageable, il fallait que tu ne le saches pas, que je ne le veuille pas, pour pouvoir continuer tes caprices, et poursuivre tes allées-venues dans les étages de fumée.
Et vois-tu, j'en viens à ne pas regretter l'ordure personnifiée que j'ai pue être à tes côtés. C'était de ta faute, c'est toi qui a tué le sommeil ce jour-là, c'est toi qui m'a forcé à boire trop de cafés, c'est pour toi que je volais.
Et c'est toi qui as agrandis ton orgueil, c'est toi le lâche, toi le fautif, toi le baiseur.
Moi l'essoufflée, l'indolente apparente à l'idolâtrie immortelle.
Je vais amplifier sans le vouloir cette nuit dégueulasse, magnifique presque. Je vais m'en servir comme prétexte pour dépouiller le passé, et le vider de son charme excessif. Parce que je n'aime pas cette obsession avec le passé, qui semble à la mode.

Que parezca un accidente y no un crimen pasional.

13/01/2011

Reflexions Jean Charliennes.

Mais toi t'as l'air si fier, de crever dans le combat... Et toi t'as l'air si fiere, et toi t'as pas l'air comme ca.



Je prefere m'isoler pour pleurer plus courageusement l'absence de vos cris. L'aneantissement vaut d'etre vecu mais avec des legislation de plaisir pour mieux s'abstenir, pour mieux nous voir crever sur des danses de twist. La confiance est un vilain default. Et voyez vous, demain des l'heure du matin; je prendrais ma derniere bierre avec vous, deguise en alcool sophistique pour sortir des verres pleins de larmes de nos chuttes irremplacables. Ce sont des confusions issus d'hibernations possessives. Et je partirais. Sans toi. Sans tes influences apparentes, sans que ca saute. Et on tapera la route. Un "on" singulier, comme dans les publicites. Je prend tes jumelles pour vous voir depuis un autre univers, en ricannant dans mon coin que "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes".


“It's all right letting yourself go, as long as you can get yourself back.” (Mick jagger)


07/01/2011

"Oh tell me no, oh tell me no."

J'ai cette impression scandaleuse de faire les choses avant de les faire. Et je m'habitue aux bruits de la pluie (trop facilement).


29/12/2010

I'M NAKED AND I'M FAR FROM HOME. (Queen)

Rhapsodie: Œuvre instrumentale ou orchestrale de forme libre, composée de thèmes juxtaposés, d'inspiration populaire.



23/12/2010

Les baisers sur le corps font pleurer.


Le vieux: Tu crois a la vie petit?

L'enfant: Oui...

Le vieux: Eh bien tu as tort.

17/12/2010

Elle crache comme un homme pour de vrai.

SHE LOVES YOU, YA, YA, YA.

D
Et toi, ta colère n'a meme pas l'orgueil d'en etre une. Ce n'est qu'un cri desespéré de plus, une demande inasouvie. Que ni le monde, ni moi n'entendrons jamais. Surtout pas moi






Tu n'as pas su piétiner un personnage narcissique.

12/12/2010

DOOWAP DOOWAP DOOWAP




Aux villes anglaises:
Quelques nuits dans ton lit a puiser les incoherences des régimes politiques sévères, a mélanger les rimes et les repères dignes de respect ont su prendre la fuite, laissant les empruntes sales de vice et de beautés souterraines. Quelques mots, quelques chimères et "getting sentimental over you" recommence. Ville des peintres enfouis, aprends moi la vie des matins. Enseigne moi a rire comme Stendhal l'a conté, avec toutes differences d'age... Rachetes toi ville démoniaque aux glissades nocturnes. Par tes influences moqueuses j'ai apprivoisé les terres désertés par les hommes d'honneur. Ne fait pas semblant de l'ignorer, je veux être poète.


Merci pour le don de lettres, Paula...